L’année 2024 s’achève sur un bilan contrasté pour le football togolais. Si l’enthousiasme suscité par l’annonce de la professionnalisation du championnat de première division a rapidement fait place à la désillusion, les performances des équipes nationales n’ont pas non plus été à la hauteur des attentes.
Malgré les promesses initiales, la professionnalisation du championnat de D1 Lonato n’a pas vu le jour en 2024. Le football togolais reste ainsi ancré dans un modèle amateur, loin des standards observés dans les pays voisins comme le Ghana, le Bénin ou la Côte d’Ivoire.
Que ce soit les Éperviers A, les équipes de jeunes ou les sélections féminines, aucune n’a réussi à se qualifier pour les phases finales des compétitions continentales. Ces contre-performances mettent en évidence un manque de moyens, de structuration et d’une vision à long terme pour le développement du football au niveau national.
Le constat est sans appel : le football togolais souffre d’un manque criant de soutien de la part des pouvoirs publics. Le budget alloué aux équipes nationales est dérisoire et ne permet pas d’assurer une préparation optimale.
Cette situation est d’autant plus regrettable que le football est un vecteur d’unité nationale et pourrait contribuer au rayonnement du pays à l’international.
L’année 2025 s’annonce cruciale pour l’avenir du football togolais. Il est impératif que les autorités prennent conscience de l’urgence d’agir et mettent en place une politique sportive ambitieuse.
La professionnalisation du championnat, le développement des infrastructures, la formation des entraîneurs et des joueurs, ainsi qu’un soutien financier accru aux équipes nationales sont autant de leviers à activer pour sortir le football togolais de l’ornière.