Le 17 août 2005 marquait les débuts d’Alaixys Romao sous les couleurs de l’équipe nationale du Togo. Plus de 19 ans plus tard, le milieu de terrain, aujourd’hui reconverti en défenseur, continue d’écrire l’histoire des Éperviers. Ce mercredi 13 novembre, il était encore sur le terrain, affrontant le Liberia.
Malheureusement, cette rencontre s’est soldée par une défaite (0-1) synonyme d’élimination pour la CAN 2025. Avant ce match décisif, Romao s’est confié avec RFI sur son long parcours avec la sélection togolaise. Interrogé sur son avenir international, le quadragénaire a laissé entendre qu’il envisageait sérieusement de raccrocher les crampons :
Oui, c’est sûr. Jamais je n’aurais imaginé jouer jusqu’à cet âge en équipe nationale. Je profite maintenant. Il y a cinq ans déjà, des amis me disaient : « Tant que tu peux continuer, il faut profiter. Tant que tu as la passion, tant que tu as la forme, vas-y, profite ». Là, ce n’est que du plaisir, mais aussi transmettre avec les jeunes, c’est ça qui est bien, qui est enrichissant. Ce qui est sûr, c’est qu’après la retraite, je ne serais pas loin des Éperviers, c’est une grande histoire entre la sélection et moi.
Le défenseur togolais a également évoqué les moments où il a envisagé de mettre un terme à sa carrière internationale :
Oui, ça m’est arrivé. Déjà après la tragédie de Cabinda, pour soutenir un de mes coéquipiers blessé, mais je suis revenu très vite, moins d’un an après. Ensuite, en 2017, j’ai arrêté parce que je ne le cache pas, ‘étais blasé. Et je suis revenu il y a trois ans quand Paulo Duarte a pris les rênes de l’équipe. C’est vrai qu’il y a eu des moments difficiles, mais, parfois, on ne peut pas dire non à la sélection.