Le stage de 10 jours du Togo au Maroc, dans le cadre d’un tournoi amical quadrangulaire, a pris fin cette semaine.
Les hommes de Paulo Duarte a enregistré un bilan d’une victoire (2-1 contre le Niger) et d’un match nul (1-1 contre la Libye) durant cette trêve internationale. Présent en conférence de presse cette semaine, le manager général des Éperviers, Serge Akakpo, a livré ses impressions concernant les performances de l’équipe pendant ces deux rencontres amicales :
Je pense qu’actuellement, on peut clairement se reposer sur le jeu proposé par l’équipe. On sent qu’il y a une identité de jeu, un fond de jeu qui se dégage. Les joueurs sont de plus en plus confiants, même dans les transmissions et les déplacements, c’est beaucoup plus coordonné. On sent vraiment une identité de jeu. Et à partir du moment où vous avez des bases sur lesquelles vous vous reposez, même dans les moments difficiles, on arrive à retrouver justement les circuits de passe, cet équilibre, ce qu’on n’avait peut-être pas à un certain moment.
Néanmoins, tout n’a pas été parfait durant ce stage. Une facette du jeu que l’équipe doit impérativement améliorer a coûté la victoire aux Éperviers mardi contre les Chevaliers de la Méditerranée et l’ancien international togolais l’a bien souligné :
Je pense clairement qu’il faut améliorer le secteur offensif. On a des joueurs de qualité, avec différents profils. On a cette capacité à apporter du danger d’un peu partout. Par rapport aux qualités qu’on dégage, on ne marque pas assez. C’est quelque chose qui est flagrant, tout le monde peut le voir. Entre le Soudan, le Sénégal et les deux matchs qu’on vient de jouer, on doit pouvoir marquer au moins 5 ou 6 buts. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on a fait des matchs nuls ; on n’a pas gagné de matchs.
Effectivement, les finitions sont l’une des grands défauts des hommes de Paulo Duarte lors des dernières confrontations. Espérons que tout cela sera rapidement résolu avant les prochaines échéances internationales où le Togo affronter le Soudan du Sud et la RD Congo.
