Le mercato hivernal est en pleine effervescence à travers le monde, et l’Afrique ne fait pas exception. De nombreux jeunes talents africains, notamment ivoiriens, s’exportent vers les grands championnats européens. Cependant, le cas des Togolais est particulièrement frappant par son immobilisme.
Alors que des pépites de plusieurs pays africains ont trouvé refuge dans les plus grands centres de formation européen, aucun Togolais évoluant en championnat local n’a réussi à franchir le pas. Même le jeune espoir Abdoul-Halimou Sama, très prometteur, semble devoir renoncer à un départ pour l’étranger.
Cette absence de mouvements interroge. Pourquoi les joueurs togolais peinent-ils à attirer l’attention des recruteurs européens ? Plusieurs facteurs sont avancés : la formation dispensée aux jeunes footballeurs togolais pourrait être améliorée, notamment en termes d’encadrement technique.
Les agents togolais peinent à négocier des transferts avantageux à l’étranger en raison d’un manque de réseaux et d’influence. L’organisation des championnats nationaux, en particulier ceux de jeunes, est perfectible. Les clubs togolais manquent d’une structure professionnelle pour développer leurs talents.
Le soutien financier et logistique apporté par l’État au football togolais est insuffisant. Il apparaît clairement que la responsabilité est partagée entre les joueurs, les agents, les clubs, la Fédération Togolaise de Football et l’État. Pour inverser la tendance, une réflexion profonde est nécessaire afin d’identifier les blocages et de mettre en place des solutions pérennes.