Dans la foulée des explications fournies par le Ministère des Sports, via son conseiller en communication, concernant les obstacles rencontrés lors de la finalisation du contrat du nouveau sélectionneur des Éperviers, Nibombé Daré a tenu à s’exprimer ce vendredi à la radio Taxi FM.
Interrogé sur les raisons de ce retard dans la signature de son contrat, le technicien âgé de 44 ans a apporté sa propre version des faits :
Depuis ma nomination le 15 juillet, je suis arrivé à Lomé dans le courant de la semaine qui a suivi et j’ai immédiatement pris contact avec la fédération. Ils m’ont convié à une réunion préliminaire afin de commencer à rédiger un projet de contrat, sous instruction du Ministère des Sports. Nous avons travaillé en trois parties avec la plupart des membres du Comex. Cependant, le processus a rencontré quelques difficultés au cours de son évolution.
Concernant son choix de nommer Abalo Dosseh comme deuxième adjoint au sein de son staff technique, plutôt que Mohamed Kader Coubadja, Nibombe Daré a souligné que cette décision était motivée par des considérations purement techniques.
Le problème se situe sur deux points essentiels. Tout d’abord, il y a un désaccord concernant mon deuxième adjoint, que le ministère des sports souhaite imposer mais qui a été validé lors de mes discussions avec la fédération. Dans mes explications techniques, j’ai exprimé mon souhait d’avoir Abalo Dosseh à la place de Kader pour des raisons spécifiques. J’ai expliqué que j’avais besoin de Kader en tant que collègue entraîneur qui pourrait assister à mes séances, mais qui ne ferait pas partie de mon staff. Le choix porté sur Abalo s’explique par plusieurs raisons. En effet, Kader et moi avons pratiquement le même niveau de connaissance des joueurs locaux. Je pense que ma position a été mal comprise, car je n’ai jamais demandé le renvoi de Kader du staff. Je n’ai jamais eu de problème avec lui. J’ai même demandé à la fédération de le convoquer pour lui expliquer en personne pourquoi il serait un collègue entraîneur mais ne ferait pas partie de mon staff. Malheureusement, personne n’a saisi cette opportunité de le convoquer.
Il a également nié avoir eu des discussions avec le Ministère des Sports au sujet de ses prétentions salariales :
C’est dans la presse que j’entends que mon salaire c’est 12 millions. Alors que dans le projet qui avait été envoyé au deux ministères et à la fédération pour discuter, je n’ai pas eu un retour officiel. J’apprends que mon salaire a été diminué, certains avantages pratiquement retirés ou coupés en deux.
Le sélectionneur a affirmé travailler en étroite collaboration avec la Fédération Togolaise de Football et qu’aucun conflit ne venait entraver cette relation.
Depuis mon arrivée, le Comex au niveau de la FTF s’est très bien occupé de moi. Ils ont multiplié collectivement et individuellement des réunions. Chacun essaie de trouver des solutions pour un meilleur aboutissement. Je n’ai pas eu de contact avec le ministère des sports à part ses représentants, je n’ai jamais rencontré Madame le ministre. Mais je tiens à faire observer à l’opinion que dans mes prétentions salariales je ne dépasse pas d’un franc CFA le montant que touchaient mes prédécesseurs.
Pour conclure, Nibombe Daré a exprimé un mince espoir de parvenir rapidement à un accord avec les autorités compétentes afin de pouvoir enfin se consacrer pleinement à sa nouvelle mission à la tête des Éperviers.
Nous multiplions les réunions et nous nous approchons peu à peu de compromis pour trouver une solution qui puisse arranger tout le monde. Je ne m’oppose à rien, j’explique les nouvelles tendances et ce qui doit être fait, ainsi que ce dont j’ai besoin pour travailler. Je me sens mal compris.